LA PORPORINA,
Consuelo Acte 1

Une adaptation en théâtre lyrique du roman Consuelo de George Sand.
Une plongée dans l’Europe musicale et théâtrale du 18ème siècle, imaginée du 19ème romantique.
Spectacle tout public
Equipe artistique
Stéphane Fuget, direction musicale
Bénédicte Budan, dramaturgie et mise en scène
Cécile Achille, dramaturgie musicale et interprète
Luca Antonucci, scénographie et costumes
Résumé du projet
Venise, 1740.
La jeune Consuelo est pauvre et laide. Elle rayonne. De sa voix exceptionnelle, de sa grâce. Son talent inspire et suscite les jalousies. De la Chapelle de l’Ospedale aux scènes lyriques européennes, entourée de rivalités et d’intrigues amoureuses, nous assistons à l’éclosion de son talent, à ses heures de travail, à ses doutes, au travail intérieur constant de l’artiste, à la construction de sa vie de femme, sans compromission. De ce feu sacré irradie la bonté et la consolation sur ceux qui l’entourent.
Distribution
Consuelo, Mathilde Ortscheidt
Anzoleto, Antonin Rondepierre
Porpora, Le Comte Zustiniani, Pierre-Michel Dudan
La Corilla, La Clorinda, Cécile Achille
La Compagnie The Many Voices
La compagnie The Many Voices promeut au moyen de créations théâtrales et musicales, l’art lyrique dans une démarche d’excellence, d’ouverture, et met en synergie l’historiquement informé et l’éclectisme. A l’écoute de toutes les voix.
Elle se pense comme un espace de recherche et d’expérimentation autour du spectacle vivant qui a pour outil la voix mais aussi autour des questions pédagogiques
Ses artistes associés proposent cette saison :
- le Trio Marie Nodier le programme Innocence and Experience de musiques anglaises américaines du 20ème et du 21ème siècle
- le Duo Achille-Boissolle mélodie et lieder du début du 20ème siècle avec
Végétales (R.Hahn, R.Strauss, E.Chausson)
Portraits de femmes (F.Schubert, F.Poulenc, R.Strauss)
Kol Nidrei (Ravel, Bruch, Graciane Finzi et commande à Benoît Menut) programme qui fait dialoguer les différentes approches mystiques de nos questions existentielles.
Côté théâtre lyrique elle développe plusieurs projets :
- Ophélie/Hors Champs avec le collectif TDM dans une relecture d’Hamlet du point de vue d’Ophélie mis en scène par Sarah Gerber, dans une scénographie inspirée du Café Müller du Tanztheater de Pina Bausch.
- Consuelo adaptation théâtrale et musicale du roman-fleuve éponyme de George Sand avec l’orchestre Les Epopées
L’Orchestre Les Epopées

Photo : Pascal Lemée
Tirant son nom de ces grands récits fondateurs dont la lecture nous fait encore rêver aujourd’hui. Sous l’impulsion de son chef, Stéphane Fuget,il tisse un voyage musical à la vision riche et émouvante, au-delà des frontières de la notation.
En effet, la partition est une trame, une sorte de trompe-l’œil. L’interprétation doit trouver vie au-delà du dessin de cette notation.
Côté ornementation, la musique doit être à l’image du monde baroque. A cette époque, l’architecture, la sculpture, la peinture, le vêtement, l’art de la table, chaque détail de la vie est rempli d’ornements. Il convient aux interprètes, s’appuyant sur les sources, d’en restituer l’incroyable profusion. Ainsi parée, l’interprétation fait scintiller la musique, comme le soleil rehausse le chatoiement des miroirs dans la Galerie des Glaces à Versailles.
Côté déclamation, la voix fait sonner le texte en enrichissant la ligne musicale d’une multitude de micro intervalles, d’infimes inflexions. Non plus des hauteurs de notes, mais des hauteurs de déclamation. Le discours ainsi libéré, le texte soudain compréhensible passe au premier plan. Plus proche de nous, porté librement par l’émotion du chant, il parvient droit au cœur de l’auditeur.

D’une grande modernité, le résultat sonore est inattendu, saisissant, et d’une charge émotionnelle à laquelle il est bien difficile de rester insensible…
Convaincu que le mélange d’artistes confirmés de renommée internationale et de jeunes artistes est riche de promesses, l’ensemble accueille en son sein parmi les plus brillants musiciens de la jeune génération historiquement informée
Depuis juillet 2020, Les Epopées sont en résidence au Château de Versailles, tant pour la musique religieuse (intégrale des Grands Motets de Lully) que pour l’opéra (intégrale des opéras de Monteverdi). Ses enregistrements pour le label de disque Château de Versailles Spectacles sont tous hautement salués par la critique française et internationale. Une captation du premier volume des grands motets a été réalisée pour ARTE.
Les Epopées sont également présentes à Arques-la-Bataille pour une résidence d’airs de cour, et au prestigieux Festival International d’Opéra de Beaune pour la trilogie des opéras de Monteverdi. Une captation de l’Orfeo donné en juillet 2022 a été réalisée par FRANCE.TV.
Depuis août 2021, Les Epopées ont créé, sous la direction de Claire Lefilliâtre, leur académie d’été, conjointement à leur festival : Au cœur de l’Yonne. On y voit se croiser là aussi jeunes artistes et artistes renommés, proposant ainsi au public un véritable temps fort culturel au cœur de l’été.
Intentions
Bénédicte Budan, dramaturgie et mise en scène
Consuelo est un de ces romans qui nous éclairent, de ceux qu’on aurait aimé découvrir plus tôt, de ceux dont on souhaite qu’ils nous accompagnent longtemps tant ils ont de choses à nous révéler, sur le monde, sur nous-mêmes.
Ainsi s’est imposée à nous l’envie de donner à voir et à entendre cette œuvre – entendre tout particulièrement ici car le roman nous parle de musique et d’opéra – et de l’absolue nécessité dans laquelle nous nous voyons de tenter une adaptation à la scène de ce roman étrangement peu connu.
C’est l’histoire d’une voix qui touche au cœur et fascine par son chant ; une voix « divine » qui serait comme le prolongement d’une âme tout aussi pure, celle de Consuelo.
C’est l’itinéraire d’une artiste qui écoute sa « voix intérieure », se laisse guider par elle : une quête d’unité là où chaque personne rencontrée sur le chemin dévoile une dualité.
C’est enfin l’histoire d’une femme, dont l’existence est traversée par une mission, celle de servir l’art. Ecouter ou sentir ce pour quoi on est né. Entendre la voix en nous et suivre la voie qui s’ouvre devant, confiant. Serait-ce cela la liberté ?
« N’est-ce pas là le métier pour lequel je suis née, « courir, pâtir et oser ? »
Le voyage initiatique, celui de l’âme face à elle-même, de l’individu face au collectif et à l’adversité, est une aventure romanesque dans l’Europe du 18ème siècle.
« Le commencement est comme un dieu qui, tant qu’il demeure parmi les hommes, sauve toute chose ». Platon

Pauline Viardot par Ary Scheffer 1840
Quelle jeunesse aujourd’hui ne s’y retrouverait pas ?
Quel destin, en soif de s’accomplir, ne trouverait pas en Consuelo des clés pour y arriver ?
Quel être humain, plus largement, n’y trouverait-il pas les secrets pour une vie meilleure?
Parce qu’il y est d’abord question d’Amour, celui qui permet de discerner ce qui est beau, juste et bon, de le reconnaître – ou de s’en souvenir – là où d’autres vont s’aveugler et s’égarer.
Autant de questionnements sur l’art, l’existence, et « la vie dans l’art.
« S’aimer soi dans l’art» ou « aimer l’art en soi» pour reprendre les mots de Stanislavski.
L’Art comme but fini et moyen de « gagner sa vie », ou tentative indéfinie de cibler l’invisible, le mystère du « plus grand que soi ». Car Consuelo fait de son métier une profession de foi.
Plus que cela, elle nous montre comment la musique permet de survivre pour celui ou celle qui habite ce lieu sacré.
Dans un monde fait d’apparences et de préoccupations matérialistes, chercher l’Etre – soi ? Dieu ?- l’incarnation au sens le plus sacré du terme.
Musique et sacré permettent à Consuelo d’avancer, sans jamais remettre en question ce en quoi elle croit profondément.
Le juste, le bon, le vrai deviennent évidence.
Son éducation – musicale et spirituelle – qui a forgé son être, demeure sa force.
Pour George Sand, la musique est l’art majeur. Elle-même reçut une éducation musicale conséquente et aurait souhaité être musicienne plutôt que romancière.
Une tentative de livret d’opéra avait été faite qui fut laissé sans suite.
Puisse notre spectacle se rapprocher au plus près de ce qu’eût pu souhaiter l’auteur(e), si férue de musique et de théâtre, et rendre hommage à la musique et à l’art auxquels ces deux artistes – George Sand et Pauline Viardot – vouèrent leur vie
Cécile Achille, dramaturgie musicale
Consuelo est un roman devenu mon compagnon de route dans mon itinéraire artistique.
A l’Opéra-Comique, dans une production de Cendrillon de Pauline Viardot, il m’a permis de connaître l’âme de cette artiste par l’imagination de son amie George Sand.
J’y ai rencontré la langue de l’autrice jusqu’alors méconnue. L’œuvre m’a touchée jusqu’à l’intime : impression de me retrouver dans cette amitié, forme rhapsodique du récit; sublime et bassesses de la vie sur les planches, enjeux d’une vie de femme et d’artiste. Et partout, la curiosité intellectuelle, l’éthique, la conviction politique du génie des peuples, de l’ascension sociale possible inspirée de Pierre Leroux, la passion pour la musique. Sand s’était documentée auprès du musicologue Fétis portant ainsi les premiers regards sur la musique historique du 18ème siècle encore si proche.
Je ne pouvais plus quitter ce roman. J’en ai fait mon sujet de mémoire de pédagogie. Je faisais le pari fou que ce voyage initiatique pouvait servir de feuille de route à un.e jeune artiste.
Ensuite il fallait un spectacle. Rendre les atmosphères qui me sont familières, la musique d’église, l’exubérance et l’hybris du théâtre et fantasmer une musique de tradition orale bohémienne du 18ème siècle. Consuelo par la densité de sa présence, incarne le sacré. Il doit sortir des églises et contaminer tous les répertoires.
Alors, aux multiples références musicales que Sand a choisies pour décor, j’ai voulu associer les échos du répertoire que pouvait chanter Pauline : continuité du belcanto du 18ème, musique de chambre qu’elle donnait en concert, et bien sûr des citations de ses propres compositions. Nous aurons les mêmes compagnons de voyage que l’héroïne et son inspiratrice : Galuppi, Pergolesi, Marcello, Liszt, Chopin, Viardot, Haydn…Pour défendre ce spectacle il fallait la polyvalence, la curiosité et l’exigence d’un Stéphane Fuget.
Nous avons donc pensé à un opéra fantasmé avec ses personnages archétypaux : le jeune ténor amoureux et volage, la contralto jeune première à l’âme noble, les sopranos rivales sensuelles ou capricieuses, et en figure de manteau : le maître Porpora et le Comte Zustiniani défendus par un baryton à la voix ferme et généreuse.
Equipe artistique
Stéphane Fuget, directeur musical

Claveciniste, organiste, pianiste et chef d’orchestre.
CNSM de Paris. Diplômé du Conservatoire Royal de La Haye. Il est lauréat du concours international de clavecin de Brugge en 2001.
Stéphane Fuget se consacre d’abord à sa carrière internationale de chef de chant dans les plus grandes maisons d’opéra. Aux côtés de chefs comme C. Rousset, J.-C. Spinosi ou M. Minkowski, il travaille sur les plus grandes scènes internationales : Staatsoper et Theater an der Wien (Vienne), DNO (Amsterdam), Liceu (Barcelone), La Monnaie (Bruxelles), Opéra de Leipzig, Théâtre Royal de Drottningholm (Suède), Lotte Concert Hall (Séoul), Palais Garnier, Opéra Bastille, Châtelet, Théâtre des Champs-Elysées (Paris), Capitole (Toulouse), Opéra de Strasbourg, Bordeaux, Rennes, Lille, Nancy, Montpellier, etc. Il a pu ainsi tisser des liens étroits avec les artistes les plus prestigieux : A.-S. von Otter, J. Larmore, V. Gens, S. Piau, G. Arquez, M.-N. Lemieux, K. Streit, J. Prégardien, J. Ovenden, Na. Berg, M. E. Cencic, P. Jaroussky…
Parallèlement, il développe une carrière de chef invité. Il dirige ainsi Le Concert d’Astrée d’E. Haïm à l’Opéra de Lille, l’ensemble Opalescences lors d’une production de la Flûte enchantée de Mozart, le Joy Ballet Orchestra dans Les Paladins de Rameau à Tokyo, l’Orchestre de l’Opéra Royal de Versailles dans les Leçons de Ténèbres de Couperin…
Animé du désir de travailler avec de jeunes artistes, il enseigne au CRR de Paris, mettant au cœur de son travail sa vision de la déclamation et de l’ornementation dans le répertoire baroque : le Couronnement de Poppée et le Retour d’Ulysse de Monteverdi, Semele et Rodelinda de Haendel, la Calisto de Cavalli, le Tito de Cesti, Psyché de Lully, l’Orfeo de Rossi, Le Jugement de Midas de Grétry, l’Euridice de Peri, la recréation européenne de l’Ariane et Bacchus de Marais….
Il crée la compagnie lyrique Les Epopées, avec laquelle il propose en matière d’interprétation une vision résolument nouvelle.
Bénédicte Budan, metteur en scène
Bénédicte Budan commence par la musique et une solide formation en danse avant de se tourner vers le théâtre.
Après des études littéraires en hypokhâgne et khâgne, elle intègre l’école d’acteurs Jean Périmony à Paris, formation qu’elle complète par des summer schools (Webber Douglas Academy, Londres) et stages réguliers, puis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris pour la direction d’acteurs, auprès de Daniel Mesguich et de Matthias Langhoff.

Comédienne et metteur en scène, elle a joué des auteurs classiques et contemporains et a mis en scène à ce jour une douzaine de pièces – créations ou œuvres du répertoire – représentées à Paris et en tournée. Parmi elles : Miracle en Alabama de W. Gibson, Shopping & Fucking de M. Ravenhill, Le Cid de Corneille (Théâtre Silvia Monfort), Cabaret Métisse (Scène Nationale de Guadeloupe)…
En 2012, elle écrit et met en scène D’Art, à destination d’un public adolescent. Programmée au Grand Palais en 2014 et en tournée dans des lycées et Instituts français en Europe, Asie et Afrique.
Très impliquée dans la transmission, elle met en scène une vingtaine de spectacles dans un cadre pédagogique, notamment à la Maison d’Education de la Légion d’Honneur de Saint-Denis où elle intervient pendant quinze ans.
Depuis 2017 elle est responsable d’une classe d’interprétation à l’école Périmony.
Passionnée par les textes, tout autant que par la danse, le théâtre musical et l’opéra, elle a un goût prononcé pour tout ce qui permet aux arts de se rencontrer et de faire éclore des formes inattendues.
Elle codirige depuis 2015 la compagnie Jeune Opéra de France, a mené une étude à la Sorbonne Nouvelle ayant pour objet l’acteur-chanteur à l’opéra, et est coach scénique pauprès de chanteurs lyriques.
Pour l’opéra, elle met en scène Les Noces de Figaro de Mozart, qu’elle adapte pour chanteurs et comédiens, Carmen de Bizet et L’Enfant et les Sortilèges de Ravel représenté récemment sur les scènes de théâtre et d’opéra (Scène Nationale de Chalon/Saône, Opéras de St-Etienne, de Clermont-Ferrand,…)
Cécile Achille, Dramaturgie musicale

Elle fait ses débuts en 2011 à l’Opéra-Comique dont elle devient membre de l’Académie en 2013. Elle est régulièrement engagée dans des maisons d’Opéra telles que : Lille, Dijon, Versailles, l’Auditorium de Lyon et dans divers festivals et salles telles que le Châtelet, la Salle Pleyel, le Festival Oude Muziek, sous la direction de chefs tels que L. Sow, E. Haïm, L. Garcia-Alarcon, L. Equilbey, H. Niquet, A. Altinoglu, ou encore P. Järvi; avec des metteurs en scène tels que M. Borie, T. Thieû Niang, M. Fau, G. Gallienne et J. Deschamps. Au concert, elle se produit le Festival Berlioz, Les Folles journées de Nantes.
Passionnée par le répertoire mozartien, elle a incarné Papagena Ilia, Pamina et Barbarina dans la mise en scène de J. Gray. Elle est aussi appréciée dans les répertoires de musiques anciennes de chambre ou lyrique (Monteverdi, Rameau, Lully, Charpentier, Purcell, Gluck…) pour lesquels elle est invitée à l’étranger.
Membre de l’Académie de l’Opéra-Comique, elle garde au cœur l’esprit et le mordant de l’opéra-comique et de l’opérette avec notamment Les Frivolités parisiennes (Hahn, Viardot, Roussel), et le goût de la recherche en se prêtant à des redécouvertes d’œuvres oubliées.
Son goût pour la musique de chambre romantique, moderne et contemporaine s’épanouit dans plusieurs formations : le Trio Marie Nodier ainsi qu’un duo avec la pianiste Florence Boissolle.
Au disque, vous pouvez la retrouver dans diverses esthétiques Les Arts Florissans de Charpentier, Le Printemps de Lejeune, Fauré dramaturge ou encore sa remarquée Eolie dans le Circé de Desmarets.
En 2021, elle répond à l’appel de la création lyrique en fondant la compagnie The Many Voices qui met le dialogue et la transdisciplinarité et la diversité des répertoires au cœur de ses spectacles.
Formée au sein de la Maîtrise Notre-Dame de Paris, puis le CNSMD de Paris, elle est lauréate de plusieurs concours internationaux : prix de chant Maurice Ravel 2010, Marseille 2017, Benackova Competition 2018, Concours Bellini 2019.
Luca Antonucci, scénographe, costumes
Après son Doctorat d’Architecture obtenu à Gênes, et ses études de scénographie à Londres, au Motley Theatre Design Course, sa carrière en tant que scénographe commence par le cinéma.
Il est Production Designer pour Nosferatu à Venise, et il assiste Danilo Donati a Cinecittà, pendant 5 ans, pour des films de Liliana Cavani, Federico Fellini et Serghiei Bondarciuck.

Depuis 1991 il travaille pour le théâtre, l’opéra, la danse, en France et à l’étranger.
Il signe pour l’opéra: Ernani, Romeo et Juliette (Martina Franca Festival), Medea (Opera Giocosa, Savona), Tamerlano (Teatro Filarmonico, Verona), La Gazza ladra, Zazà (Teatro Massimo, Palermo),
Le due contesse, I due baroni (Teatro di Casalmaggiore), Don Quichote (Stadttheater St Gallen), Anna Bolena, L’Elisir d’Amore, I Capuleti e Montecchi (Théâtre Bienne-Soleure), La finta semplice, Carmen (L’Heure Bleue, La Chaux-de-Fonds), I Quatro Rusteghi, La Bohème (Teatro del Giglio, Lucca), Le Barbier de Seville (Festival de Sedières). Pour le théâtre: La bottega del caffé, Il bugiardo (Campo San Trovaso, Venise), Cantate des jours impairs, Killer Joe, Georges Dandin, Jenny tout-court, Hilarité bruyante, La Moscheta, L’ile des esclaves, Harlequin serviteur de deux maîtres, Phèdre, (TPR, La Chaux-de-Fonds), Le Paradis, La Source des saints (Equinoxe, Châteauroux).
Pour la danse: Coppelia (Teatro Valli, Reggio Emilia); Romeo et Juliette (Staatsoper Unter den Linden, Berlin). En 2009 il collabore avec Philippe Decouflé à Désirs, la nouvelle création du Crazy Horse de Paris.
Pour le théâtre il signe la scénographie de Le Fantôme de Canterville de O. Wilde, Chant de Noel de C. Dickens (Auditorium Teatro Carlo Felice, Gênes), Moka Cabaret (Teatro Duse, Gênes).
Pour l’événementiel il conçoit la scénographie du Festival des Cultures Suq à Gênes, Loggia dei Mercanti (1999-2006), Porto Antico de Gênes (2006-2015).
Dès 2009 à 2013 il est chargé de cours de scénographie à l’Institut d’Etudes Théâtrales, Sorbonne Nouvelle, Paris 3.

Actions culturelles
La joie populaire du Carnaval
La chapelle, le théâtre et la rue. Car c’est bien dans la rue qu’est né le théâtre : du Carnaval et de ses parades aïeules costumées.
L’esprit de rue du roman gagne les rues d’Irigny autour du Carnaval. La Ville s’habille des couleurs de Venise. Au milieu des monuments, courent les personnages du roman, la petite Consuelo et le jeune Anzoleto.
Des ateliers font découvrir l’univers du Carnaval vénitien, costumes, masques, ateliers de théâtre et découverte du large répertoire qui s’est inspiré de ces fêtes mythiques.
Les ateliers théâtres de la ville s’inspirent de la commedia dell’arte.
« Ils se livrèrent aux amusements effrénés du carnaval, ayant pour tout déguisement et pour toute parure lui sa veste retournée retournée à l’envers, elle un gros noeud de vieux rubans sur l’oreille. »
Ateliers musicaux
A la recherche d’un baroque Bohème imaginaire
Un petit effectif de musique de chambre vient faire découvrir le répertoire baroque, la musique tzigane et un métissage imaginaire de ces courants qui alimentent l’univers du roman.
Tout public.
Les ateliers musicaux s’appuient sur le dispositif de musique à l’école développé conjointement par la municipalité et l’Association Musicale d’Irigny.
Conférences
La Maison de George Sand organise sa saison 2024-2025 autour de Consuelo.
Nous explorons par des conférences les origines de l’œuvre : l’amitié musicale et littéraire de George Sand et le couple Louis et Pauline Viardot mais aussi les thèses socialistes pleines d’espoir de Pierre Leroux.
Calendrier
28 juillet 2022
Sortie de résidence
Festival Le Temps Suspendu
Saison 2024-2025
Petite forme à la Maison de George Sand
Théâtres nationaux
Création de la grande forme
Partenaires
Festival Le Temps Suspendu
Compagnie The Many Voices
Accord de principe avec
La Maison de George Sand (Indre)
Théâtre Le Sémaphore d’Irigny
Contact
contact.themanyvoices@gmail.com
+33630075317